samedi 6 octobre 2018

Les metiers de banque en 5 points

Description métier

L’analyste financier / financière procède à l’évaluation des sociétés sous tous leurs aspects : rentabilité, ressources humaines, restructurations à opérer...
Il rencontre régulièrement les responsables de la communication financière, les directeurs financiers, directeurs généraux des sociétés du secteur qu’il étudie.
Quand il intervient sur les marchés, il peut conseiller les vendeurs de la salle des marchés qui répercutent ses conseils à leurs clients afin de mieux orienter leurs ordres d’achat ou de vente.
S’il travaille dans une banque, il peut exercer un rôle de conseil aux gestionnaires de portefeuilles sur l’opportunité d’effectuer tel ou tel placement. Dans les deux cas, il suit de très près les salles de marchés.
Quand il travaille dans le cadre de rachats d’entreprises ou de conseil aux dirigeants en place, il effectue des études beaucoup plus approfondies.

Les analystes financiers se partagent entre des analystes « purs », environ 40 %, et des gestionnaires de portefeuilles. Un tiers des analystes exerce dans les sociétés de bourse, un autre tiers dans les banques et le dernier tiers dans divers secteurs comme les bureaux d’études indépendants.
La quasi-totalité des analystes exerce en région parisienne, au sein d’un siège social.
Le métier est aujourd'hui très féminisé.

Études / Formation pour devenir Analyste financier / financière

L'analyse financière requiert des bases théoriques solides en droit, économie, marketing et finance. Le niveau bac + 5 est exigé.

Les formations se font, soit dans les écoles de commerce, soit à l’université.
- Diplôme d’école de commerce et de gestion, spécialité finance.
- Diplôme d’ingénieur complété par une spécialisation finance.
- Diplôme d’IEP, spécialités économie, finance.
- Masters professionnels :
finance d’entreprise et des marchés Grenoble 2 ;
finance d'entreprise Toulouse 1 ;
banque et finance européennes Toulouse ; macroéconomie monétaire et bancaire Paris 2 ;
gestion de portefeuille Paris est ;
management des opérations de marché Lyon 2 ;
ingénierie des risques économiques et financiers Pessac ;
ingénierie économique Paris ;
analyse et stratégie financière Rennes ;
finance entreprises et marchés Aix en Provence...
- Magistère Economie et finances internationales (Bordeaux),
- Mastères spécialisés (MS) après bac + 5 : banque et ingénierie financière ; analyse financière internationale, techniques financières,
- diplômes internationaux (ICIIA et CWM) du SFAF (Société française des analystes financiers) : ouverte aux bac+4/5 ayant 6 mois d’expérience professionnelle et un bon niveau d’anglais.

Salaires

L'éventail des salaires est très étendu : de 2 500 € pour les débutants à 10 000 € brut par mois pour les managers les plus expérimentés.

Evolutions

Avec des années d’expérience, l’analyste peut se "vendre" aux plus offrants. Les bureaux de recherche, les banques, les grands groupes demandent de plus en plus d'analystes financiers.


Dans un établissement bancaire, le chargé de clientèle bancaire développe et gère un type de clientèle : particuliers, professionnels, entreprises... Il assure le suivi des comptes de cette clientèle et étend son portefeuille clients.

Description métier

Au sein d'un établissement bancaire, le chargé de clientèle bancaire gère un portefeuille de clients. Il peut s'agir d'une clientèle de particuliers, de professionnels (artisans, commerçants, professions libérales, entrepreneurs individuels) ou d'entreprises (TPE, PME, grandes entreprises etc..). 
Interlocuteur privilégié de ses clients, le chargé de clientèle joue aussi un rôle essentiel de conseils auprès de ses clients pour la mise en œuvre de leurs projets, la gestion et le développement de leur portefeuille mobilier il immobilier. Il conseille, assure le suivi des comptes, propose des solutions de financement, de crédit, de placement ou d'épargne, des produits et services de bancassurance adaptés à chaque type de clientèle. Son action commerciale est fondée sur la réalisation d’objectifs annuels révisés périodiquement. Il assure en parallèle l'actualisation des fichiers clients et des activités de prospection pour étendre et développer son portefeuille. 
Basé en agence, le chargé de clientèle particuliers est le principal interlocuteur du client avec sa banque. Il gère les clients "classiques" (ouverture de compte, demande de crédit, facilité de compte), les clients disposant d'un capital plus important étant géré par un gestionnaire de patrimoine. Le chargé de clientèle particulier est rattaché au responsable du marché des particuliers qui peut être directement le responsable d'agence dans de petites structures. 
Le chargé de clientèle professionnels est quant à lui spécialisé dans le conseil, l'aide et l'accompagnement des professions libérales, des commerçants, des artisans. Le métier nécessite un niveau de connaissance technique plus pointu que pour la gestion des comptes de particuliers, le chargé de clientèle professionnels étant amené à travailler sur des documents comptables, financiers et à assurer ensuite le suivi des demandes (prêt, financement, épargne, crédit-bail..) auprès des services du siège de sa banque. Responsable le plus souvent d'un secteur géographique, le chargé de clientèle professionnels se déplace fréquemment pour "visiter" ses clients sur le lieu d'activité.  
Le chargé de clientèle entreprises évolue à un niveau de compétences encore plus important. Il conseille et fidélise les entreprises réalisant un chiffre d'affaires important (PME, "grands comptes..). Expert en stratégie financière, », il s’agit d’effectuer une analyse financière des sociétés comportant l’étude des bilans, l’appréciation des compétences du dirigeant et l’analyse de l’environnement de l’entreprise. Il travaille en relation avec les directions financières de entreprises et les directions opérationnelles et fonctionnelles de la banque de financement et d'investissement qui l'emploie.  exerce le plus souvent au sein d'une banque de financement et d'investissement. 
A noter, avec le développement des banques en ligne se développe le métier de téléconseiller bancaire. Chargé de clientèle sans portefeuille, le téléopérateur bancaire réalise les opérations courantes et gère les demandes de clients à distance (téléphone, internet). 

Qualités nécessaires : bonnes facultés de jugement, rigueur, sens commercial, capacités d’autonomie et de décision.
Si le chargé de clientèle occupe une fonction typiquement bancaire, il existe au sein d’autres établissements financiers (société de crédit, affacturage…), des postes d’attachés commerciaux présentant des similitudes.

Études / Formation pour devenir Chargé / Chargée de clientèle bancaire

Selon le type de clientèle, le niveau requis varie de bac + 2 à bac + 5. Pour une clientèle de particuliers (à distance ou en agence), un niveau bac+2/3 suffit. En revanche, pour la gestion de portefeuilles de professionnels ou d'entreprise, mieux vaut viser un bac + 5 dans le secteur de la banque et de la finance. 
Niveau bac + 2
- BTS :  banque, conseiller de clientèle (particuliers) ; négociation et digitalisation de la relation client (NDRC) ; management des unités commerciales (MUC), 
- DUT : techniques de commercialisation (TC) ; gestion des entreprises et des administrations option gestion et management des organisations (GEA GMO),
- DEUST banques : organismes financiers et de prévoyance (Ecole d'économie à l'Université d'Auvergne),
Niveau bac + 3
- LP assurance, banque, finance : chargé de clientèle bancaire,
- bachelor responsable de clientèle banque, finance, assurance (ISTEF),
Niveau bac + 5
- Master pro dans le domaine de la banque et de la finance,
- Diplôme d'école de commerce.
A noter, les établissements bancaires proposent une offre de formation riche et variée pour permettre des évolutions de parcours

Salaires

Dans la banque un jeune chargé de clientèle débute avec un salaire mensuel qui se situe dans la fourchette 1 500/1 700 €. Très souvent ce salaire mensuel est versé sur 14 ou 15 mois.

Evolutions

Un téléopérateur bancaire peut évoluer vers le métier de conseiller financier en agence.
Les chargés de clientèle particuliers et professionnels peuvent monter en responsabilité et devenir conseiller patrimoniale ou responsable d'unité commerciale. 
Pour un chargé de clientèle entreprises, les perspectives d'évolution sont essentiellement commerciales (poste de direction, chef de produit...). 


Etre opérationnel en deux ans après le bac

Directement accessible après le bac, l’université propose une filière en informatique, de la licenceau master. Découvrez ici comment s’organise cette filière et quelles options choisir en fonction de votre projet. 
Autre filière qui connaît un succès auprès des recruteurs : Miage (méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprises) car elle permet d’acquérir une double-compétence intéressante en informatique et en gestion. 
Si vous avez déjà un bac+2 et que vous souhaitez vous spécialiser, vous pouvez opter pour une licence professionnelle, qui vous donnera un niveau bac+3, ou intégrer un IUP qui vous donnera un niveau bac+5 en trois ans. Retrouvez toutes les poursuites d’études après un bac+2 résumées ici.

Côté écoles, choisissez votre spécialité

Poursuivre après un bac+3 est incontestablement un bonus sur le marché de l’emploi. Les SSII, cabinets de conseil et d’audit, organismes financiers et autres services d’études et de recherches s’arrachent les jeunes diplômés de bac+5 en informatique. 
Pour obtenir le niveau et la spécialité que vous souhaitez, vous avez le choix entre de nombreuses écoles d’ingénieurs et écoles spécialisées… Tout va dépendre de votre projet professionnel et du type d’études que vous souhaitez faire. Découvrez justement les critères qui vous permettront de faire le bon choix. Besoin de pistes d’écoles permettant de continuer après un bac+3 ? 
Et si vous visez un niveau encore supérieur, notamment afin de briguer des postes de chef de projet ou dans le cadre d’une expatriation, visez un Mastère spécialisé d’une grande école.

L’actualité du secteur

L’informatique est-elle un secteur dynamique et qui recrute ? Quels sont les métiers phare et qui connaissent de bons débouchés ? Découvrez notre rubrique métier consacré au secteur Informatique, qui fait le point sur les principaux chiffres du secteur, les évolutions à prévoir, mais aussi des fiches dédiées à chaque métier afin d’opter pour celui qui vous correspond le mieux !

La Grèce veut protéger ses banques

En plus d'accélérer les efforts pour nettoyer le bilan des banques", le gouvernement prévoit de "créer un schéma de protection des actifs" bancaires, a expliqué Dimitris Tzanakopoulos à la radio 24/7. "Ce n'est rien de plus qu'un parapluie pour protéger le système bancaire", a-t-il poursuivi, assurant que le gouvernement n'avait pas l'intention de créer une "bad bank" (structure de défaisance) ni d'adosser le schéma de protection à des fonds publics. "Les banques ont des fonds propres en quantité suffisante", a-t-il fait valoir.

Chute des valeurs bancaires

Mercredi, les titres des valeurs bancaires ont chuté sur fond de querelle budgétaire entre l'Italie et l'Union européenne, les banques pâtissant également des craintes qu'inspire leur portefeuille de prêts de mauvaise qualité dont le montant avoisine 90 milliards d'euros.
Après avoir repris son souffle jeudi, la Bourse d'Athènes a clôturé en baisse de 2,57% vendredi, l'indice étant tiré par le bas par les valeurs bancaires. Parmi les banques systémiques du pays, la Banque du Pirée a cédé 3,52%, Alpha Bank 3,23% et la Banque nationale de Grèce (BNG) 2,61%.

Le MES attentif

Le Mécanisme européen de stabilité (MES), destiné à aider les Etats de la zone euro en cas de crise de la dette, a affirmé dans un communiqué n'être pas à la manoeuvre. "Le MES suit attentivement la situation du secteur financier grec comme cela lui incombe en tant que principal créancier de la Grèce. Cependant, les informations de presse affirmant que le MES est impliqué dans l'élaboration d'un plan d'intervention en faveur des banques grecques sont fausses", a-t-il assuré.
Selon des informations de presse, les quatre principales banques grecques, bénéficiaires de l'écrasante majorité des 45 milliards d'euros alloués à la recapitalisation du secteur pendant la crise, projettent de se délester de 20 milliards de prêts douteux d'ici la fin de l'année. Autre événement important concernant les banques, la limite sur les retraits en espèces qui avait été imposée en 2015, au moment où la Grèce risquait de quitter la zone euro, pour prévenir une ruée aux guichets, a été définitivement levée cette semaine.